La 5e édition de Kokutan’art à Brazzaville s’est achevée en apothéose.

Brazzaville, le 10 mai 2025 – L’Institut français du Congo (IFC) a vibré au rythme de la photographie d’auteur à l’occasion de la clôture de la 5e édition de Kokutan’art, les Rencontres internationales de la photographie d’auteur de Brazzaville. Cet événement, devenu un rendez-vous incontournable pour les passionnés de l’image, a une fois de plus réuni artistes, curieux, critiques et professionnels autour d’une même ambition : valoriser la photographie comme art à part entière sur le continent africain.
Durant plusieurs jours, la capitale congolaise s’est transformée en un espace d’expression visuelle, de débats artistiques et d’échanges interculturels. Cette 5ᵉ édition a mis en lumière une nouvelle génération de photographes venus du Congo, d’Afrique centrale et d’ailleurs, portant des regards audacieux sur les réalités contemporaines, les identités multiples et les transformations sociales.

La soirée de clôture, tenue dans le cadre prestigieux de l’IFC, a été marquée par une forte affluence et une atmosphère empreinte d’émotion et de fierté. Au programme : projections d’œuvres photographiques, performances artistiques, tables rondes et hommage à des figures majeures de la photographie africaine. L’événement a aussi été l’occasion de saluer le travail des jeunes talents ayant participé aux ateliers de formation organisés en marge des expositions.
Parmi les acteurs de ce prestigieux événement, on retrouve l’anthropologiste, artiste et curatrice Élise Billiard. Le photographe documentaire Adrien Tache, Le Camerounais artiste visuel Yvon Ngassam ont guidé les participants dans la conception et la diffusion de projets artistiques. « Il ne suffit pas de savoir photographier. « Il faut apprendre à penser un projet, à l’écrire, à le défendre, à le montrer », a-t-il estimé.
Dans son discours de clôture, le directeur artistique de Kokutan’art a rappelé l’importance de créer des ponts entre les créateurs africains et le public local, tout en renforçant la visibilité de la photographie africaine sur la scène internationale. Il a également exprimé sa gratitude envers les partenaires, notamment l’Institut français, les institutions culturelles locales et les mécènes qui ont permis la réussite de cette édition.
Kokutan’art 2025 s’achève ainsi sur une note d’espoir et d’engagement, réaffirmant le rôle de la photographie comme outil de mémoire, de réflexion et de transformation sociale. Le rendez-vous est déjà pris pour la prochaine édition, avec la promesse de poursuivre cette aventure visuelle au cœur de Brazzaville.