Koyo Kouoh, Une étoile brillante de l’art africain contemporain s’est éteinte.

Koyo Kouoh, icône de l’art contemporain panafricain, est décédée le 10 mai 2025 à 58 ans. Le Zeitz MOCAA (musée Zeitz d’art contemporain d’Afrique) au Cap a confirmé son décès ; elle était directrice exécutive et conservatrice en chef depuis 2019.

Une brillante carrière dédiée à l’art africain.

Née à Douala en 1967, Koyo Kouoh a grandi en Suisse avant de s’installer à Dakar en 2008, où elle a fondé le RAW Material Company, un centre d’art, de connaissance et de société. Elle a coordonné le programme culturel de l’Institut Gorée et été co-commissaire des Rencontres africaines de la photographie de Bamako en 2001.

En décembre 2024, elle est devenue la première femme africaine commissaire de la 61ᵉ Biennale de Venise en avril 2026. Elle avait déjà commencé à travailler sur le thème de l’exposition prévue pour le 20 mai 2025.

Un patrimoine intellectuel et humain.

Koyo Kouoh liait les arts, les sciences sociales et les enjeux actuels. Elle a organisé des expositions notables comme Body Talk (2015), Still (the) Barbarians (2016) et Dig Where You Stand (2018). Elle a aussi écrit des livres importants, comme When We See Us: A Century of Black Figuration in Painting (2022).

Sa mort crée un grand vide dans le monde de l’art contemporain, comme l’a souligné la Biennale de Venise : « Son absence laisse un grand vide dans le monde de l’art contemporain et parmi la communauté internationale des artistes, curateurs et chercheurs qui ont eu le privilège de connaître et d’admirer son engagement humain et intellectuel exceptionnel. » Le Premier ministre italien, Giorgia Meloni, a exprimé ses condoléances pour la disparition prématurée et soudaine, soulignant le vide laissé dans le monde de l’art contemporain.

Koyo Kouoh laisse un héritage durable en ouvrant des espaces pour l’art africain et mondial.