Le 26 novembre 2024, l’Institut français du Cameroun à Douala a été le théâtre d’une rencontre stratégique rassemblant non seulement la direction de l’établissement, mais aussi des acteurs culturels et des artistes de la région du littoral. Rencontre composée de 138 acteurs du monde culturel, dont 121 artistes, 13 promoteurs et 4 représentants des institutions.
L’objectif de cette rencontre était de :
- Briser les idées reçues complexes ou défavorables que les artistes et acteurs culturels entretiennent souvent à propos de la coopération entre la France et le Cameroun.
- Décortiquer le mode opératoire de l’Institut français, dévoiler ses missions, ses orientations stratégiques et les perspectives de partenariats offertes.
- Créer des liens entre l’Institut et les acteurs culturels locaux, en favorisant un échange direct et fructueux.
- Repérer les embûches auxquelles se heurtent les artistes et suggérer des pistes novatrices pour dynamiser le paysage culturel (avis de la NSAF).
Découvrez l’Institut Français sous les feux des projecteurs.
– Sujets explorés :
Les missions culturelles de l’Institut Français sont telles des explorations artistiques au service de la diversité et de la créativité.
– Les clés pour ouvrir la porte aux subventions et aux partenariats.
– Les canaux élargis ouverts pour soutenir les initiatives artistiques enracinées dans notre terroir.
– Effet immédiat : une vision plus claire du rôle de l’Institut français et un engagement commun à œuvrer ensemble dans un environnement éclairci et ouvert.
Les défis qui préoccupent les artistes et les acteurs de la scène culturelle.
Au fil des discussions, les participants ont fait part de diverses inquiétudes :
– Les portes verrouillées du financement : rencontrer des obstacles dans l’accès aux moyens nécessaires pour faire éclore et pérenniser les projets artistiques.
Les initiatives locales peinent à se faire remarquer : les produits du terroir restent dans l’ombre, en quête de rayonnement à l’échelle mondiale.
– Un océan de connaissances inexplorées et un désert de soutien. Il manque cruellement de chemins balisés pour façonner les jeunes talents et les guider tout au long de leur évolution professionnelle.
Les institutions culturelles françaises et camerounaises semblent entretenir un dialogue aussi fluide qu’un Fax des années 90.
Les idées avancées par l’Institut Français
Mise en place de rendez-vous réguliers pour décortiquer les rouages des collaborations et mettre en lumière les occasions à saisir.
Mise en place de sessions de formation alliant savoir-faire technique et créativité, orchestrées en collaboration avec des spécialistes du domaine, qu’ils soient du CRU ou venus d’ailleurs.
– Intensification des échanges avec les organismes locaux, en particulier la Délégation départementale des Arts et de la Culture, afin de collaborer à l’élaboration de projets communs.
Participations actives du Conseil Nsaf et partenariats solidement ancrés.
Lors de cette réunion, le Conseil Nsaf a saisi l’occasion pour tisser des liens avec des créateurs et des artistes du terroir, qui sont à présent les émissaires de l’entente franco-camerounaise. Ces émissaires auront pour mission de propager la richesse des échanges culturels, tout en semant des graines de bienveillance à propos des liens entre les deux pays.
– Tisser des liens solides avec la délégation départementale des Arts et de la Culture du littoral et de Kribi, qui s’est montrée vivement intéressée à collaborer étroitement avec le Conseil Nsaf. Des rendez-vous réguliers sont déjà inscrits à l’agenda pour donner une ossature à cette collaboration.
Effets instantanés et répercussions durables
Effet immédiat : une illumination sur les rouages de la collaboration entre les artistes et l’Institut français.
– Tisser des liens inédits entre les divers acteurs de la scène culturelle locale.
Conséquences durables : – Enrichissement du tissu culturel de la région en favorisant des partenariats harmonieux entre créateurs, organisateurs et structures culturelles.
– Lors de cette réunion, les artistes et les promoteurs ont été encouragés à devenir de véritables ambassadeurs de la coopération franco-camerounaise. Désormais, leurs événements seront non seulement des moments artistiques, mais aussi des occasions de mettre en lumière les partenariats culturels.
– L’organisation du domaine de la culture : la Délégation des Arts et de la Culture s’engage pleinement, ouvrant ainsi la voie à des projets durables et parfaitement adaptés aux spécificités locales.
Points de vue et étapes à venir
Organisation de rencontres avec les représentants des différentes cultures afin d’affiner les partenariats avec le Conseil NSAF.
En 2025, les artistes pourront enfin se délecter d’une ribambelle de formations taillées sur mesure pour répondre à leurs désirs les plus ardents.
Mise en place d’un répertoire exhaustif recensant les acteurs culturels foisonnants le long du littoral, afin d’harmoniser et de renforcer la synergie de leurs actions.
Cette rencontre marque une avancée significative vers une collaboration renforcée et des liens plus fluides entre les artistes du Terroir, l’Institut français et les structures culturelles du Cameroun. Le Conseil NSAF demeure un maillon essentiel de cette dynamique, affirmant ainsi son statut d’acteur majeur de la collaboration.
Reference : Champleins NGAHENOU, artistes et même du conseil NSAF / BRENDA HOUADJETO KOFFI Institut français du Cameroun.
